Dépêchez-vous de succomber à la tentation avant qu'elle ne s'éloigne.Casanova (1725-1794)
Une femme laide lui avait déclaré :
- Il paraît, Monsieur, que vous vous êtes vanté d'avoir obtenu mes faveurs.
Talleyrand répondit :
- Oh ! non, Madame, sûrement pas vanté, accusé peut-être !
Talleyrand (1754-1838)
Les femmes extrêmement belles étonnent moins le second jour.
Stendhal (1783-1842)
La femme qui veut réellement refuser se contente de dire non ; celle qui s’explique peut être convaincue.Alfred de Musset (1810-1857)
On est d’abord côte à côte, puis face à face, enfin dos à dos.
La femme infidèle a des remords, la femme fidèle a des regretsProverbe chinois
Un baiser, c'est une demande adressée au deuxième étage pour savoir si le premier est libre.
Les femmes sont de vraies poupées à qui il ne manque que l'absence de la parole.
Il y a deux sortes de femmes honnêtes : celles à qui l'envie de tromper leur mari ne manque pas et celles à qui manquent les occasions...
Si la femme était bonne, Dieu en aurait une.
Je suis contre les femmes : tout contre...
Définitions
ADULTÈRE : Surmenage à trois. (Dico-Canard) Curiosité de la volupté d'autrui. (Victor Hugo)
ALLUMEUSE : Cocotte minute. (Noctuel)
AMOUR CONJUGAL : La flamme au foyer. (Noctuel)
BOHÉMIENNE : Femme sans home. (Anonyme)
DÉFLORATION : Inauguration d'intérieur. (Jean Delacour)
DON JUAN : Le mâle aimé. (Serge Mirjean)
ÉPOUSE : Fraction de harem. (Léo Campion)
ÉRECTION : Développement de la personnalité. (Serge Mirjean)
EVE : La première prise. (Robert Scipion)
FEMME : Diable très perfectionné. (Victor Hugo) Ame dans un corset. (Jules Renard) Amphore percée. (Eugène Beaumont)
PROSTITUÉE : Femme très prise. (Claude Robert)
SEINS : Tombeurs de ces dames. (Maurice Ferrand)
VIEILLE FILLE : Veuve d'un célibataire. (André Prévôt)
LAIDE : Assurance contre le viol. (André Prévôt)
MAISON CLOSE : Pignon sur rut. (Serge Mirjean)
MARIAGE : Cause de l'adultère. (Léo Campion) Prologue du divorce. (Léo Campion)
MÉNAGE (SCÈNE DE) : Raz de mariés. (Noctuel)
ORGIE : En chère et en noce. (Anonyme)
PLAY-BOY : Boy coté. (Serge Mirjean)
Il y a aussi le «trou», le coup d'amnésie qui frappe brusquement un acteur en scène1. Lucien Baroux, jouant un valet de chambre, avait à annoncer la visite de sept riches étrangers aux noms très compliqués.
A la répétition générale, il s'acquitta fort bien de sa tâche : les noms sortirent en bon ordre. Mais lors de la « première », le trac aidant, il ne s'en rappela plus aucun. Alors il dit :
— Monsieur, les sept visiteurs d'hier sont encore là!
Les revolvers de théâtre s'enraient souvent. L’un d'eux, qui devait abattre une épouse volage, ayant failli à sa mission, l'actrice se jeta à terre, en criant :
Je meurs quand même, tuée par le remords !
Frederick Lemaître, jouant L'Auberge des Adrets, fit cette annonce en lever de rideau :
- Cher public, nous ne pouvons ce soir tuer de gendarme : l'acteur qui joue ce rôle est malade. Mais, comme la Direction est soucieuse de vous plaire, elle a l'honneur de vous prévenir que demain, on tuera deux gendarmes.
Albert-Lambert, lui, débitait ses alexandrins d'une voix saccadée. Réjane l'avait surnommé : «le coupe-Racine». Un jour qu'il était en scène, la troupe entière, qui était en conflit avec l'administration, observa une grève d'un quart d'heure.
- Bah ! dit un de ses camarades, le public ne s'est aperçu de rien : il a cru que c'était Albert qui prenait son temps de respiration.
Il marchait également à pas très lents, faisant sonner les planches. D'où le mot de Willy : «On devrait l'arrêter pour tapage-cothurne ».
21 février 1951. Le flash arrive sur les téléscripteurs des Rédactions : dans son appartement de la rue Vaneau, André Gide vient de rendre le dernier soupir. Le chef des Infos de France-Soir dépêche un reporter — le premier qui lui tombe sous la main : un garçon qui, ordinairement, s'occupe de faits divers.
Une heure plus tard, coup de téléphone dudit, donné de la rue Vaneau :
— Sans intérêt : mort naturelle.
En quoi est-ce si difficile de tenir une maison ? Ce qui traîne, on le ramasse, ce qui ne bouge pas, on l'essuie, et ce qui bouge, On le nourrit.
Tout feu, tout flamme...
Au soir d'une journée de chasse, Edouard Herriot, qui fut président du Conseil sous la IIIe République, se trouve dans un salon chauffé par un grand feu de bois. Devant la flamme, une dame, assise, a relevé ses jupes pour profiter de la chaleur. Herriot s'approche et lui souffle : - Si c'est pour moi, pas trop cuit.
Jean Ferniot, Je recommencerais bien (Éditions Grasset et Fasquelle).
Si la Scala et le Met' sont le rêve inaccessible des chanteurs et cantatrices, le Capitole de Toulouse a toujours été leur terreur. A cause de ses titis, qui ne pardonnent rien. Chaque fois qu'un ténor gringalet a du mal à enlever dans ses bras une soprano obèse, il y a toujours une voix qui lui crie, du poulailler :
Fais deux voyages !
Pierre-Jean Vaillard raconte qu'un soir, faisant son «tour» d'histoires drôles, il remarqua un vieillard assis au premier rang, qui essayait d'entendre à l'aide d'un cornet acoustique. Une jeune femme, assise à ses côtés, se pencha vers lui et dit très fort :
- Pépé, tu entends ?
- Oui ! hurla le vieux.
- Tu t'amuses ? — Non!
«II y a dans la vie d'un acteur connu, disait Sacha Guitry, une chose terrible, et une chose épouvantable. La chose terrible, c'est d'être reconnu partout. La chose épouvantable, c'est de ne pas être reconnu partout. »
II savait de quoi il parlait. Un jour, sur la route de Deauville, il avait stoppé devant une auberge pour une halte-déjeuner. Le patron s'était empressé : Vous permettez que je vous annonce ?
Non, non, je vous en prie, avait protesté Sacha, avec juste ce qu'il faut de feinte humilité
Mais déjà le patron, ouvrant la porte de la salle à manger, avait crié :
- Et un couvert, un !
A l'heure de la sieste
Dans la vie, il y a trois étapes :
1. On vous oblige à faire la sieste et vous n'en avez pas envie.
2. Vous feriez bien une sieste mais vous n'en avez pas le temps.
3. Plus rien ne vous empêche de faire la sieste mais voilà, vous êtes insomniaque
Relevé dans le hall d'accueil d'une société : «Qui veut faire quelque chose trouve une solution, qui veut ne rien faire trouve une excuse».
Proverbialement
• Une corde rompue peut être renouée, mais le nœud se sentira.
Proverbe persan
• II n'y a pas de plus pesant fardeau qu'une fille qui apporte une grosse dot.
Proverbe grec.
• II ne faut pas montrer les fautes d'autrui avec un doigt sale.
Proverbe italien
Ici reposent...
Un cimetière, c'est un lieu de mémoire. C'est aussi un miroir de la société des vivants. Les épitaphes, ces inscriptions gravées dans la pierre qui se dérobent parfois sous la mousse et la patine des ans, pour peu que l'on s'attarde à les déchiffrer, suscitent fréquemment notre émotion, quelque fois l'étonnement, parfois même un sourire. Car l'humour, souvent involontaire, n'est pas absent. Comment ne pas sourire à la vue de cette plaque offerte par «Le personnel de l'abattoir municipal» ? L'épitaphe d'un valeureux grognard campe le personnage : « Un reste de Waterloo. Un des invincibles de Cambronne. » Ici, un hommage est rendu au représentant d'une fonction pourtant souvent décriée : «A M. Louis Hachert, receveur des contributions indirectes. La population reconnaissante».
Laissons les mots de la fin à une grande joueuse de casino, résumés dans ces quatre initiales réservées aux initiés : « RNVP. » (Rien ne va plus) ! Et à Francis Blanche, lequel lance au passant cet ultime pied de nez : «Laissez-moi dormir, j'étais fait pour ça !»
La chasse aux cons n’est jamais fermée (Marcel E. Grancher)
Comme disait Willy d’une autre intellectuelle approximative : « Elle a beau partager sa couche toutes les nuits, elle n’arrive pas à en diminuer l’épaisseur.
Tous les noms en al prennent leurs pluriels en aux. Sauf pour les jeunes mariés : des trousseaux, un trou sale
Un arabe au portail, 2 melons au porto
La différence entre un rouquin et un requin ?
On reconnaît le rouquin aux cheveux du père et le requin aux dents de la mère
Charade alsacienne
Mon premier est agréable au pied
Mon deuxième est un cheval
Mon tout est une impératrice
(Chaussette fine de peau _ harnais)
Mon premier il a des dents
Mon deuxième il a aussi des dents
Mon troisième il a encore des dents
Mon tout quand il vous mord, c’est comme si il avait des dents (Chat – Loup – scie)
Le seul secret que gardent les femmes, c’est celui qu’elle ignore
(Sénèque)
J’épouserais plus volontiers une petite femme qu’une grande pour cette raison que, de deux maux, il faut choisir le moindre.
(Jean Commerson)
Les femmes se prennent comme les lapins, par les oreilles
(Victor Hugo)
Quel besoin de se venger d’une femme ? la nature s’en charge ; il n’y a qu’à attendre (Aurélien Scholl)
Une femme sans poitrine, c’est un lit sans oreillers
(Anatole France)
Les célibataires aisés devraient être lourdement imposés. Il n’est pas juste que certains hommes soient plus heureux que les autres
(Oscar Wilde)
Méfiez-vous d’une femme qui dit son âge. Si elle dit cela, elle dira n’importe quoi. (Oscar Wilde)
20 ans font d’une femme une ruine, 20 ans de mariage en font un monument historique
(Oscar Wilde)
Il y a des femmes qui n’aiment pas faire souffrir plusieurs hommes à la fois et qui préfèrent s’appliquer à un seul. Ce sont les femmes fidèles.
(Alfred Capus)
Les femmes ne seront vraiment les égales des hommes que lorsqu’elles accepteront d’être chauves et trouveront cela distingué
(Alfred Capus)
Les femmes préfèrent les hommes qui les prennent sans les comprendre aux hommes qui les comprennent sans les prendre.
(Marcel Prevost)
Le mariage : des grands mots avant, des petits mots pendant, des gros mots après (Henry Bordeaux)
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