jeudi 27 décembre 2012

L’homme qui voulait être heureux.

de Laurent Gounelle 

Extrait...

Chacun de nous porte en lui une constellation de croyances, elles sont innombrables et dirigent notre vie. On peut affirmer qu'elles ne sont pas la réalité


L’effet placebo  
Ce que je lus confirma ce qu'avait rapidement évoqué le guérisseur : les laboratoires pharmaceutiques réunissaient des patients volontaires, atteints d'une maladie. Ils distribuaient à la moitié d'entre eux le médicament qu'ils venaient de mettre au point pour soigner cette maladie et donnaient à l'autre moitié un placebo, c'est-à-dire une substance inactive parfaitement neutre, qui avait l'aspect d'un médicament. Ces patients, bien sûr, ne savaient pas qu'on leur avait prescrit un placebo : ils croyaient que c'était un médicament censé guérir leur mal. Les chercheurs mesuraient ensuite les résultats obtenus dans chacun des deux groupes de patients. Pour qu'ils puissent démontrer l'efficacité de leur médicament, il fallait que les malades l'ayant absorbé présentent des résultats supérieurs à ceux constatés dans le groupe de personnes ayant pris le placebo.

Je découvris ainsi que les placebos avaient un certain impact sur les maladies, ce qui était déjà extrêmement surprenant, puisqu'il s'agissait de maladies réelles et que les placebos étaient, quant à eux, des substances tout à fait inactives. Le seul apport était donc psychologique : les patients croyaient qu'il s'agissait d'un médicament et donc croyaient que cela allait les guérir. Et, dans certains cas, cela suffisait effectivement à les guérir. Ce qui me fit vraiment réagir, c'est le nombre de cas pour lesquels la croyance en la guérison suffisait à guérir le patient. Il était en moyenne de 30 % ! Même des douleurs pouvaient disparaître ! Un placebo était aussi efficace que la morphine dans 54 % des cas ! Des patients avaient mal, ils souffraient, et l'absorption d'un vulgaire comprimé de sucre ou de je ne sais quel ingrédient neutre supprimait leur douleur. II suffisait qu'ils y croient...

Je continuai de consulter, médusé, quantité de chiffres similaires concernant des maladies diverses et variées. Puis je tombai sur le chiffre qui me cloua sur place, les doigts comme englués sur le clavier : on avait administré à des malades un placebo présenté comme de la chimiothérapie et 33 % d'entre eux avaient intégralement perdu leurs cheveux. J'en restai bouche bée devant mon écran. 
Ces malades avaient avalé l'équivalent d'un morceau de sucre en croyant que c'était un médicament dont l'effet secondaire bien connu est la perte des cheveux, et ils avaient effectivement perdu leurs cheveux ! Mais ils n'avaient rien avalé d'autre qu'un putain de morceau de sucre, nom de Dieu! J'étais pétrifié, confondu par ce pouvoir des croyances sur lequel avait tant insisté le guérisseur. C'était tout simplement incroyable. Et pourtant, les chiffres étaient bien réels, publiés par un très sérieux laboratoire, réputé pour ses chimiothérapies.

Le mensonge

— Pourquoi avez-vous menti une fois de plus ?
Je n'allais pas nier et m'enfoncer dans le mensonge. D'ailleurs, cela n'aurait servi à rien : cet homme lisait dans mes pensées.

— Pour ne pas vous vexer en vous disant que je n'aime pas votre nourriture et que je déteste manger à la balinaise en ayant les mains collantes...

- Si je ne peux pas comprendre ça, et si je me vexe, c'est mon problème, pas le vôtre. - Pardon ?!

— Ce n'est pas le message qui peut vexer, mais la façon de le transmettre, de le formuler. Si on y met la forme, par exemple en remerciant l'autre pour son intention positive, on ne le vexe pas. Ou sinon, c'est qu'il est particulièrement susceptible, et alors c'est, d'une certaine manière, son problème, pas le vôtre.

- Vous savez, je crois que j'ai aussi fait ça parce que c'était plus simple que d'expliquer la vérité.

- Là, vous vous leurrez gentiment. Quand vous ne dites pas la vérité aux gens, vous leur fournissez la tentation de contourner vos arguments, ce qui vous amène à mentir de nouveau. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé. Au bout du compte, vous vous retrouvez contraint de faire quelque chose contre votre volonté, tel que manger un mets que vous n'aimez pas... Vous êtes donc doublement pénalisé.

— Doublement?

— Oui, parce que mentir est avant tout mauvais pour soi. Un peu comme si cela générait une énergie négative que l'on accumulerait en soi. 

Essayez la vérité : vous verrez, c'est libérateur, et on se sent beaucoup plus léger d'un seul coup.

— À propos de vérité, je n'ai pas suivi votre consigne d'hier : je n'ai pas gravi le mont Skouwo.
— Je n'en suis pas surpris.
— Je n'en avais pas envie, alors je ne l'ai pas fait.
— Et cela fait quel effet de dire la vérité, tout simplement ?
— Je reconnais que c'est agréable. C'est une douce sensation.


La chance

- Je crois déjà que je n'ai pas beaucoup de chance d'une façon générale. Pour réussir sa vie, il faut de la chance, et je ne suis pas quelqu'un de très chanceux...

— Vous disiez, tout à l'heure, que vous n'étiez pas religieux, dit-il en riant, mais vous êtes superstitieux ! Je ne crois pas en la chance. Je crois que chacun rencontre dans son existence un grand nombre d'opportunités en tout genre, et que certains savent les repérer et les saisir, d'autres pas.

— Peut-être...

— Il y a eu une expérience très drôle, menée récemment en Europe, si ma mémoire est bonne. Elle visait à soumettre des volontaires, dont certains se disaient chanceux et d'autres pas, à une épreuve. Chacun se voyait confier un journal, et on lui donnait quelques minutes pour compter le nombre précis de photos publiées à l'intérieur. Au bout de quelques pages, un encart assez grand apparaissait au beau milieu du journal, indiquant en très gros caractères : « Inutile de continuer de compter : il y a 46 photos dans ce journal. »

- Les gens qui se disaient chanceux se sont tous arrêtés à la lecture de ce message. Ils ont refermé le journal et dit au chercheur : «II y a 46 photos.» D'après vous, qu'ont fait les gens qui se disaient non chanceux?

— Je ne sais pas... Je dirais qu'ils ont pensé qu'il devait y avoir un piège quelque part, et ils ont continué de compter jusqu'au bout pour en être sûrs, avant de donner le chiffre ?

- Non. Il est vrai qu'ils ont continué de compter jusqu'à la fin du journal, mais, quand on leur a demandé pourquoi ils n'avaient pas tenu compte de l'encart, ils ont tous dit: «Un encart? Quel encart ? » Aucun d'eux ne l'avait vu !

— Intéressant, en effet...

- Oui, je suis convaincu que vous avez autant de chance que tout le monde, mais peut-être ne prêtez-vous pas attention aux opportunités qui s'offrent à vous.


La peur

— Il n'aura sans doute pas envie de gâcher du temps à aider quelqu'un qui n'est même pas un proche ou un membre de sa famille.

— Si c'était vous, vous n'aideriez pas quelqu'un qui vient vous demander conseil sur votre métier?

— Si, si, bien sûr.

Il me regarda dans les yeux.

— De quoi avez-vous peur, alors? me demanda-t-il avec une infinie douceur.

J'eus, une fois de plus, le sentiment qu'il posait son doigt précisément là où il fallait, si bien qu'il n'avait pas besoin d'appuyer fort pour produire un effet. Le mot «peur» avait un écho particulier en moi. Pendant quelques instants, il résonna comme un gong dans ma cage thoracique, un gong dont les vibrations descendaient profondément dans les méandres de ma personnalité. Ce qui remonta à la surface m'apparut alors comme une évidence.

- J'ai peur de me faire rembarrer, donc je préfère ne pas prendre le risque.

Rien que d'y penser, je ressentais la honte que j'aurais si mon ancien patron m'envoyait bouler.

— Votre peur provient d'une confusion, d'un amalgame entre le rejet d'une demande et le rejet d'une personne. Ce n'est pas parce que l'on décline une requête de votre part que l'on ne vous aime pas ou que l'on n'a pas de considération pour vous.

— Peut-être.

- D'autre part, vous ne savez absolument pas si sa réaction serait négative. On ne peut pas répondre à la place des gens. C'est seulement en posant la question que vous serez fixé.

— Je ne suis sans doute pas assez masochiste.

— La plupart de nos peurs sont des créations de notre esprit. Vous ne le comprenez probablement pas, mais savoir se tourner vers les autres pour leur demander quelque chose est fondamental. Tous les gens qui réussissent leur vie ont cette compétence.

— J'en ai peut-être d'autres qui compensent celle-ci que je n'ai pas...

— Il faut absolument que vous l'acquériez. On ne fait pas grand-chose dans la vie si on ne sait pas aller vers les autres et demander un soutien, un appui, de l'aide, des conseils, des contacts.


Responsable

Chacun est responsable de sa propre appréciation. Vous n’êtes pas responsable des opinions d’autrui.
 
Quand on raisonne par groupes, par ensembles, par camps, on fait abstraction des particularités, de la valeur et de l'apport de chaque individu, et on tombe facilement dans le simplisme et la généralisation. On parle des travailleurs, des fonctionnaires, des scientifiques, des paysans, des artistes, des immigrés, des bourgeois, des femmes au foyer. On bâtit des théories qui servent nos croyances. Et non seulement la plupart de ces théories sont fausses, mais elles poussent les gens à devenir ce que la théorie dit qu'ils sont.

— Je comprends.

— On fait un grand pas dans la vie quand on cesse de généraliser ce qui concerne les autres, et que l'on considère chacun individuellement, même s'il fait de toute façon partie d'un tout qui le dépasse, l'humanité et, même au-delà, l'univers.

Mais il ne faut pas vous confier aux personnes qui chercheraient à vous décourager juste pour répondre à leurs propres besoins psychologiques. Par exemple, il y a des gens qui se sentent mieux quand vous allez mal, et qui font donc tout pour que vous n'alliez pas mieux! Ou d'autres qui détesteraient vous voir réaliser vos rêves car cela leur rappellerait leur absence de courage pour réaliser les leurs. Il existe aussi des gens qui se sentent valorisés par vos difficultés parce que cela leur donne l'occasion de vous aider. Dans ce cas, les projets qui viennent de vous leur coupent l'herbe sous le pied, et ils feront ce qu'ils peuvent pour vous en dissuader. Cela ne sert à rien de leur en vouloir car ils font cela inconsciemment. Mais il est préférable de ne pas leur confier vos plans. Ils vous feraient perdre votre confiance en vous. Vous vous souvenez qu'hier nous avons parlé du bébé qui apprend à marcher et ne se décourage jamais, malgré ses échecs à répétition? - Oui.

— S'il persévère et finit par réussir, c'est notamment parce que aucun parent au monde ne doute de la capacité de son enfant à marcher, et aucune personne au monde ne va le décourager dans ses tentatives. Alors qu'une fois adulte, nombreux seront les gens qui vont le dissuader de réaliser ses rêves.

— C'est sûr...

- C'est pour cela qu'il convient de vous éloigner de ces personnes-là ou de ne pas leur parler de vos projets. Sinon, vous rejoindrez les millions de gens qui n'ont pas la vie qu'ils désiraient.

— Je comprends.

— En revanche, il est très positif d'avoir dans votre entourage une ou deux personnes qui croient en vous.

Faites vous-même votre malheur



Paul WATZLAWICK
Edition du Seuil

Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski.
Et, pourtant, ils se ramènent à une banalité connue depuis des temps immémoriaux : 1*homme n'est guère fait pour s'accommoder de la pure béatitude.

Nos cousins à sang chaud du royaume animal ne sont d'ailleurs pas mieux lotis que nous. Que l'on veuille bien considérer seulement les effets monstrueux de leur vie confinée et protégée dans les zoos, qui, mettant ces splendides créatures à l'abri des périls, de la faim et des maladies (y compris la carie dentaire), a vite fait de les transformer en l'équivalent des névrosés et des psychotiques humains.

On ne peut que déplorer que son répertoire de vieux adages sagaces ne renferme point celui-ci, déjà connu des Romains : Ducunt fata volenlem, nolentem trahunt le destin guide celui qui l'accepte et traîne celui qui le refuse.

Et l'on pense à Oscar Wilde et à son aphorisme célèbre et souvent plagié - il est deux tragédies dans l'existence: L’une est de ne pas réaliser son rêve ; l'autre est de le réaliser.

Le Séducteur de Hermann Hesse (dans le poème qui porte ce titre) implore en ces termes la personnification de ses désirs ; « Résiste-moi, jolie femme, boutonne bien ta robe ! Enchante-moi, tourmente-moi mais ne m'accorde pas tes faveurs» car il sait fort bien que «la réalité détruit le rêve».

La vengeance est un acte que l’on brûle de commettre alors que l’on est impuissant et parce que l’on est impuissant: dès que le sentiment d'impuissance disparaît, le désir de vengeance s'évapore avec lui.

Bref, la situation est désespérée, et la solution désespérément simple.

Arrêter de vouloir tout contrôler...

Source dossier arrêter de vouloir tout contrôler – 
psychologie magazine n° 303 janvier 2011

Le contrôle est avant tout un mécanisme de défense qui exprime un besoin de protection émotionnelle et affective. L’individu se comporte de manière à se donner l’impression d’agir au lieu de subir… 
(pour le psychiatre Stéphanie HAHUSSEAU


En tenant à distance ses sentiments et ses émotions, il a eu l’impression de se protéger mais aussi de ne plus être tout à fait vivant…


Accueillir l’instant présent, ressentir sans censurer, penser sans préjuger, accepter ce qui ne peut être changé… tels sont quelques-uns des antidotes au contrôle de soi et des autres. Des voies d’exploration pour lâcher prise et dire vraiment oui à la vie.


Proverbe : mets les choses à leur place, à la tienne elles te placent.


La manière dont il a été regardé, petit, joue donc un rôle primordial dans la façon dont il se percevra par la suite…

Nous ne nous touchons plus, nous nous observons, nous nous séduisons virtuellement, ce qui permet d'entretenir cette illusion de l'autonomie, mais qui renvoie en fait à une profonde solitude, note Alain Vanier. 
Tout contact physique avec l'autre devient menaçant. C'est la crainte de la contamination, une tentative de protection de notre propre corps contre tout ce qui pourrait l'entamer.» Nous passons aussi notre temps à nous évaluer par rapport aux autres, à nous sentir moins bien que le voisin, à craindre que notre silhouette ne soit pas assez désirable, pas assez "conforme"... 
"Sous des dehors de liberté, notre société exige et engendre une forme de police intime".
Alain VANIER, psychiatre et psychanalyste – Laisser vivre son corps

… nous nous imposerions une barrière morale…


Leçons de TAO

Tout change tout le temps

Je ne dis plus «je suis comme ça» ou «C’est comme ça». Car au moment même ou je finis ma phrase, ce n’est déjà plus «comme ça» !

Chaque chose implique son contraire : c'est pourquoi je renonce à porter des jugements
 
J'oublie les notions de chance et de malchance : la catastrophe d'aujourd'hui pourrait demain se révéler une aubaine. Et réciproquement.

Je freine mon enthousiasme quand les choses vont bien. Je ne cède pas au découragement quand elles vont mal.
 
Je me garde de mettre des étiquettes : j'apprends à moduler mes opinions.

L’énergie qui me traverse me vient de l’univers Mais c’est à moi de la cultiver
 
Je m'habitue à respirer profondément et «en conscience» : en inspirant, j'absorbe le qi intègre; en expirant, je rejette les souffles viciés.
 
Chaque matin, j'aère toutes les pièces de la maison.
 
Si ma posture est mauvaise, mon qi circule moins bien :

je pense à redresser mon dos, détendre mes épaules, décrisper mes mains et mes pieds.

Avons-nous vraiment envie d’aimer ?

FÉVRIER 2011 PSYCHOLOGIES MAGAZINE

LE DOSSIER (RE)TOMBER AMOUREUX


Avons-nous vraiment envie d’aimer ? par Hélène FRESNEL

…Pour certains, prendre le risque d'être rejeté par celui ou celle dont ils sont amoureux est inconcevable. Ils préfèrent être aimés plutôt que tomber amoureux tant ils craignent de dépendre de l'autre, d'en être oublié ou méprisé. L'amour leur apparaît comme un sentiment dangereux. Ils choisissent donc de s'en passer et compensent comme ils peuvent, par exemple en s'investissant et en grimpant dans la hiérarchie au travail…


…surinvestir affectivement ses enfants peut faire des ravages dans le développement de la future aptitude à aimer : « Certains adultes ont été tellement gavés d'amour dans leur enfance qu'ils n'ont pas pu trouver en eux l'espace d'un manque, la sensation de vide intérieur qui permet de tomber amoureux. Leurs parents se sont tellement voués à eux, ont tellement devancé leurs désirs, les ont tellement fait baigner dans la jouissance, c'est-à-dire la satisfaction, qu'ils ferment par la suite leur porte au sentiment. »


Mais à partir du moment où l'on enchaîne les relations dans une logique essentiellement sexuelle et consumériste, les chances d'aimer sont nulles parce qu'il ne reste aucune place pour les sentiments. «Tomber amoureux nécessite des périodes de vide, des phases solitaires et mélancoliques, des épisodes « gris », tristes, ennuyeux.


Désir et sentiment ne fusionnent que sporadiquement.


…« l'amour et le désir ont en commun le manque, mais la grande différence, c'est que le désir ne connaît pas son objet. Il erre.


Lucy VINCENT, neurobiologiste

…les récepteurs de l'ocytocine, hormone qui déclenche en nous attirance sexuelle et sentiment amoureux. Quand nous croisons un être du sexe opposé, notre cerveau capte et analyse les signaux visuels, sonores, olfactifs, sans que nous en ayons conscience. C'est grâce à cela que nous saurons si la personne face à nous est susceptible ou non de devenir un bon partenaire. La zone du cerveau impliquée dans ce processus est le système limbique, c'est-à-dire toute la zone préfrontale du cerveau, et en particulier l'amygdale.

Les nuits d'une demoiselle interprétées par Colette Renard

Les nuits d'une demoiselle interprétées par Colette Renard


Que c'est bon d'être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit
Quand l'étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuit

Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon

Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l'abricot

Je me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin

Je me fais laminer l'écrevisse
Je me fais foyer le coeur fendu
Je me fais tailler la pelisse
Je me fais planter le mont velu

Je me fais briquer le casse-noisettes
Je me fais mamourer le bibelot
Je me fais sabrer la sucette
Je me fais reluire le berlingot

Je me fais gauler la mignardise
Je me fais rafraîchir le tison
Je me fais grossir la cerise
Je me fais nourrir le hérisson

Je me fais chevaucher la chosette
je me fais chatouiller le bijou
Je me fais bricoler la cliquette
Je me fais gâter le matou

Et vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Oh! cela tient en peu de lettres
Le jour , je baise, tout simplement

Humour


Une femme demande à son mari :
Dis-moi chéri, quel genre de femme préférerais-tu avoir ? Une femme intelligente ou une femme belle ? Mais, aucune des deux ma chérie, tu sais bien que c’est toi que j’ai choisi !!!


La nouvelle institutrice a envie d'inculquer des notions de psychologie à ses élèves. Elle s'adresse à la classe en ces termes : - Que celui qui a l'impression d'être stupide par moment se lève! Après une bonne dizaine de secondes, Toto (encore lui!!) se lève... de mauvaise grâce. L'institutrice étonnée lui demande : 
- Alors comme ça Toto, tu penses que de temps en temps tu peux être stupide ?
- Non m'dame, mais ça me faisait de la peine de vous voir toute seule debout.


Un vieux monsieur fréquente le même club du troisième âge qu'une veuve qu'il aime secrètement. Un jour, prenant son courage à deux mains, il la demande en mariage et elle accepte avec enthousiasme. Le lendemain le vieux monsieur lui téléphone.
- Ce que j'ai à vous dire est un peu embarrassant. Hier je vous ai demandé en mariage, et je ne me souviens pas si vous m'avez répondu oui ou non. 
- Oh, comme je suis contente que vous m'appeliez ! Je me souvenais d'avoir dit oui, mais je ne savais plus à qui.



Les Bleus progressent !!

Coup de boule avec Zidane,
Coup de main avec Henry
Coup de queue avec Ribery
Ça descend, ils vont bientôt (enfin) jouer avec les pieds !!!
 

Citations

Pour critiquer les gens, il faut les connaître, et pour les connaître, il faut les aimer
Coluche
 

Ce n'est pas la peine pour un journaliste d'avoir du talent à la cinquième ligne ... si le lecteur ne dépasse pas la troisième.
Françoise Giroud

Un ami c’est quelqu’un qui vous connaît bien et qui vous aime quand même. 

Hervé Lauwick

La sagesse est de voir le nouveau dans l'ordinaire, en s'accommodant du monde tel qu'il est. Il y a des trésors cachés dans l'instant présent. 

Moine et poète japonais (Santoka)

Il ne faut pas juger un homme sur ses fréquentations : Judas, par exemple, avait des amis irréprochables...

La solitude est très belle... quand on a prés de soi quelqu'un a qui le dire.
Gustavo A. Becquer

Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif et son futur est toujours conditionnel 

Jean Cocteau 

Quand on lui a proposé d’être décoré de l’ordre du Mérite, Godard a refusé, il a dit : Premièrement, je n’ai aucun mérite, et deuxièmement, je n’ai d’ordre à recevoir de personne.


Pardonne mes lèvres, elles trouvent du plaisir dans les endroits les plus inattendus
Tiré du film une grande année de Ridley Scott
 


La simplicité peut être plus difficile à atteindre que la complexité : il faut travailler dur pour arriver à faire simple.
Steve Jobs