lundi 1 décembre 2008

Karl Lagerfeld - morceaux choisis

Sur la poudre de ses cheveux

Ils sont un peu grisouille, queue de vache sale : alors la coke, je la mets sur la tête, pas dans le nez.

Chapeaux tyroliens
J'adorais les chapeaux tyroliens, avec la plume ; ma mère m'a dit : "Ne mets pas ça, tu as l'air d'une vieille lesbienne".


Le piano

Je rêvais de faire du piano, mais au bout d'un an, j'ai pris le couvercle sur les doigts, en entendant "Tu n'as aucun talent, alors dessine, ça fait moins de bruit".


Je suis auto fachiste et je ne discute pas avec moi-même


Pas de compétition, je suis hors concours mais pas hors combat


Avec le mal que je me suis donné pour perdre tous ces kilos. Pas question de faire boudiner au journal du 20h


On dirait des vieux cow-boys déguisés. Quand tu prends tu t’en rends même pas compte. Ça dégouline au-dessus de la ceinture ; C’est affreux !

Et puis, si tu prends trop serrés, il parait que ça fait des dégâts sur tout l’appareil reproducteur.


Ben oui mon coco et c’est tous les matins comme ça. T’imagine le boulot, pour que la marionnette soit présentable.


Y a tout qui va dégringoler si je ne fais pas attention. Ce n’est pas maintenant que je vais me mettre à la chirurgie esthétique. Je hais les opérations. A force on ressemble à une tête réduite par les Navajos.


Après le massage des pieds, enfile des chaussons en éponge de Ritz. Comme ça je ne me casse pas la figure en sortant de la salle de bain. C’est une bonne idée non !!


Une demi-heure de Catogan, du poudre-visage. Mais bon quand tu vois la marionnette, je me dis que ça vaut le coup

liens...

CULTURE
culturebox.france3.fr


CONSOMMATION
generation-debrouille.com
radins.com


VOYAGE
voyage-prive.com

L'élite et ses principes...

Extrait d'une interview parue dans le Point du 2 octobre 2008 d'Ezra SULEIMAN : la porte étroite

Toute société possède des élites dans de multiples secteurs. L'important est de savoir comment elles sont choisies et remplacées. Ce qui distingue la France, c'est l'étroitesse de la porte d'accès (quelques écoles et le fameux concours de l'Ena). Puis, une fois au sommet, on retire l'échelle.

Les principes

... Or on se contente d'évoquer les principes plutôt que d'assurer leur application.

L'esprit Woody Allen

* Les questions du présent ”entretien” ont été imaginées par SVP-Israël en fonction des authentiques déclarations et propos ici reproduits de Woody Allen. signé Gilles SITRUK

source www.svp-israel.com : site

– SVP-Israël : Monsieur Allen, qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous dans 50 ans ?

– Woody Allen : J’aimerais que l’on dise : ”Il se porte bien pour son âge !...”. D’ailleurs, l’avenir est la seule chose qui m’intéresse, car je compte bien y passer les prochaines années.


– Croyez-vous en Dieu ? 
– Si seulement Dieu pouvait me faire un signe ! Comme faire un gros dépôt à mon nom dans une banque suisse. J’ai toujours considéré que l’homme n’amène pas son propre malheur, et si nous souffrons, c’est par la volonté de Dieu, bien que je n’arrive pas à comprendre pourquoi il se croit obligé de tellement en remettre. Tant est si bien que la plupart du temps, je ne rigole pas beaucoup. Et le reste du temps, je ne rigole pas du tout.


– Vous êtes connu pour avoir peur de la mort et multipliez les séances chez votre Psy…
– Je hais en effet la réalité, mais c’est quand même le seul endroit où on peut se faire servir un bon steak. Et puis, je ne veux pas atteindre l’immortalité grâce à mon œuvre. Je veux atteindre l’immortalité en ne mourant pas. Mais croyez bien que je n’ai pas vraiment peur de mourir, mais je préfère ne pas être là quand ça arrivera…


– Croyez-vous à l’au-delà ?

– Je ne crois pas en l’au-delà, mais j’emmènerai quand même des sous-vêtements de rechange. Et puis, l’éternité, c’est long, surtout vers la fin. Quoiqu’il en soit, ma conviction est qu’il existe un monde invisible. Cependant, il est permis de se demander à quelle distance il se trouve du centre-ville et jusqu’à quelle heure il est ouvert.


– Pendant notre entretien, vous regardiez beaucoup votre montre. Un autre rendez-vous… ? 
– Non, non… Je tiens beaucoup à ma montre, c’est mon grand-père qui me l’a vendue sur son lit de mort.


– On sent chez vous un grand manque d’affection ressenti pendant votre jeunesse… 
– Peut être. En tous cas, quand j’ai été kidnappé, mes parents ont tout de suite agi : ils ont loué ma chambre.


– Merci beaucoup de nous avoir reçus… 
– La réponse est oui. Mais quelle était la question ? (après quelques instants de silence, un sourire vient aux lèvres de mon illustre interlocuteur)… Cher Monsieur, sachez que l’avantage d’être intelligent, c’est qu’on peut toujours faire l’imbécile, alors que l’inverse est totalement impossible.